Les brèves de Buenos Aires

Buenos Aires, ay ay ay!!! Il y a beaucooup de choses à dire. Beaucoup d'ailleurs sont déjà dans lonely planet. Du coup, celles-là, on les dira pas (non mais quand même).

Et comme on est adepte des ressentis en vrac, voila tout un tas de petites histoires anodines qui reflètent assez bien nos impressions ;

- Mardi : orage! Et quel orage! On se réfugie sous le porche d'un café en attendant que le gros de l'averse passe. Certains n'ont pas cette patience, la preuve en image :

- Une fois l'averse passée, on tombe nez à nez sur une crèche géante. On savait les Argentins attachés à la religion, mais là.... pousser la subtilité jusqu'à ajouter des chameaux en marge de la crèche, ça relève plutôt du manque de bon goût. Rassure-toi mum, ces chameaux-là n'ont heurté aucune voiture.

- Les immeubles s'enchainent et ne se ressemblent pas. Dans une même rue, on peut voir 4 ou 5 immeubles sans aucun point commun les uns avec les autres. Un vieil immeuble, un HLM, une tour en verre, un immeuble haussmanien, etc. Et de préférence, tous les uns à côté des autres. Quite à ce qu'il n'y ait aucune logique, autant que ça se voit.

- L'Argentine c'est aussi le pays de Mafalda, le personnage de BD créé par Quino. Et quand, comme moi, on est fan de Mafalda, on trouve son bonheur à Buenos Aires

- Poussant le sens du devoir professionnel jusqu'au bout, j'ai mangé à..... La Nona (mes collègues apprécieront la trouvaille j'espère). Sauf que c'était bien meilleur que le bistrot marseillais. On y a pris du choripan : une saucisse de boeuf dans un pain toasté.

- Hola, me llamo Raphael y hablo espanol ahora. Par contre, on comprend toujours rien quand on nous parle...

- A Buenos Aires, les animaux ont la place belle. Si les quartiers pauvres (et riches aussi) grouillent de chiens errants, certains toutous ont le luxe de se faire balader par des promeneurs de chiens. Ce qui amène d'ailleurs l'énigme du jour :
ENIGME DU JOUR :
Etant donné qu'un promeneur de chiens trimballe jusqu'à 9 toutous, et qu'ils sont dans l'ensemble plutôt gros, comment fait-il pour ramasser les crottes lorsqu'un des chiens du troupeau n'a pas pu se retenir?
On notera aussi qu'il y a une sorte de Père Lachaise, qui s'appelle le cimetière de Recoleta, qui lui, par contre, est rempli de chats de gouttières.

Et pour finir en beauté, c'est encore le métro des portenos qui va conclure cet article :
Hier, en rentrant d'une journée bien remplie, on monte dans le métro à Plaza de Mayo. Derrière nous, un jeune homme bloque la porte qui se ferme pour laisser le temps à sa copine de monter. Ni une ni deux, le chauffeur du métro prend son micro et conspue le fauteur de trouble, qui hurle en retour, pour être sûr de bien se faire entendre par le conducteur. S'offusquent alors plusieurs passagers devant le fait que ce malpoli ose, en plus d'avoir bloqué les portes 3 longues secondes, se défendre face à l'attaque du conducteur. Un vieux monsieur notamment le prend à parti, et nos 2 bonshommes s'engueulent purement et simplement pendant une dizaine de stations.... Tout ça pour avoir bloqué une porte. Eh ben dis donc, si il devait se passer la même chose à Paris, les trajets seraient moins tristes.
Un regret persiste malgré tout : ne pas avoir compris un mot de l'engueulade...
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