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samedi 5 avril 2014

Moai hahahahaha

Nous sommes à Cordoba, et dans 2 jours notre avion décolle de Santiago pour se rendre à l'ile de Pâques.
Nous voila donc partis pour une nouvelle aventure en bus! Ce seront 24h de bonheur durant lesquelles Sarah aura mal au ventre, et pour ma part je tombe malade. Bref, un trajet formidable, vous l'aurez compris, dont le héros s'appelle Doliprane.

Après 24h de voyage, on arrive enfin à Santiago, dans la gare routière la plus bordélique qu'on ait eu le plaisir de voir jusqu'à maintenant. S'extirper du bus, arracher tant bien que mal son sac à dos et se faufiler dans la jungle humaine jusqu'à la sortie nous aura pris facilement 10 minutes. Heureusement, on garde la banane car.... nous revoilà au CHILI !!!! Notre coup de coeur du voyage, un pays vraiment génial. On monte dans un taxi super sympa avec lequel on fait un brin de causette, et qui se fait un devoir de nous citer le nom des rues et monuments qu'on croise sur notre route. Nous voila à Santiago pour 24h le temps de prendre l'avion. Autant vous dire que je n'ai pas décollé du lit et me suis shooté aux médicaments pour être en forme pour l'ile de Pâques. Nous sommes le 2 mars. Direction l'aéroport.

J'aimerais pouvoir vous décrire la joie, le bonheur, l'euphorie, l'extase que peut représenter le confort d'un avion après tous ces p****** de b**** de trajets de m****** qu'on a faits en bus. AAAAAAAAAH!!!! C'était trop bien.

Vous imaginez bien que c'est avec une banane du tonnerre qu'on débarque à HANGA ROA. Le village de l'ile de Pâques. Ouais, LE village de l'ile. Allez pas croire qu'il y en a un deuxième. L'avion nous débarque directement sur la piste. En même temps on risque pas de se faire écraser, y a pas d'autre vol avant demain... On est accueillis avec un collier à fleurs..... comment dirais-je.... odorantes. Et là, PAF!!! Orage. Et quand il pleut là-bas, c'est pas qu'à moitié. Mais chaque hôtel vient directement chercher ses clients à l'aéroport. Tant mieux pour nous et tant pis pour la pluie. Cela dit, on se demande pourquoi vu que l'aéroport et DANS le village, et à exactement 10min de marche de l'hôtel. Après une petite heure, ça se calme et on part explorer le village et manger un bout.

Le lendemain, on se décide pour une balade à vélo le long de la cote. Mauvaise idée pour ma pomme, visiblement pas encore bien remis. Après 20 min je flanche complètement et décide de faire demi-tour, au grand damn de Sarah qui pour une fois trouvait que "finalement le vélo, c'est sympa". On change d'avis et on opte plutot pour la voiture (jeep) de loc et faire un petit tour de l'ile. Eh ben les copains, c'est pas dégueu! L'essentiel du littoral est formé de gros rochers sur lesquels les vagues se fracassent avec de belles éclaboussures. 


On passe 30 bonnes minutes à profiter du spectacle avant de se décider à avancer vers le 1er site de statues. Et là, CLAC la claque! C'est superbe! Non seulement les Moaïs sont immenses, mais la mer en arrière plan ajoute à la magie. Une des images les plus impressionnantes du séjour.


On enchaine avec la plage au nord de l'île, où des Moaïs se battent pour un bout de sable fin tandis qu'un trentaine de personnes profitent de la plage pour se baigner.


On se dépêche tant qu'on peut pour aller visiter un autre site avant sa fermeture, mais pas de bol. On apprend qu'il faut aller à l'autre bout de l'île pour acheter le ticket d'entrée du parc. On remet ça du coup au lendemain. Il s'agit de l'endroit où les pierres étaient taillées avant d'être acheminées vers l'emplacement final. De loin, ça donne ça :


Le lendemain, on part donc acheter ce fameux ticket. C'est au sommet du volcan Orongo (bon... c'est pas très haut non plus) et c'est l'occasion de faire la seule rando de l'ile (45 minutes... WOUHOUUU). On laisse la voiture en bas, et on prend le petit sentier qui monte et monte et monte... Arrivés au cratère, on finit par croiser la route et les autres visiteurs qui ont opté pour la montée en voiture. Tout le monde est d'accord pour dire que le cratère est génial!


Un peu plus loin se trouve un musée consacré aux pétroglyphes de l'ile. On se dit que c'est l'occasion d'y faire un saut avant de redescendre. Le temps de pousser la porte du musée, un énorme orage s'abat sur l'ile. On reste coincés plus d'une heure tout en haut en espérant que ça se calme. Tous ceux qui étaient venus en voiture redescendent en toute hâte, et on se retrouve les 2 seuls pignoufs à être montés à pieds. Une fois que le guide nous a convaincu qu'il ne servait à rien d'espérer une accalmie, on prend notre courage à 2 mains et on court 30 min sous la pluie pour faire le chemin inverse et retrouver la voiture. On arrive trempés, boueux et frigorifiés à l'hotel où on prend notre mal en patience pour le reste de la journée.

Pour notre dernier jour en voiture, heureusement il ne pleut plus!!! Maintenant qu'on a le billet en main, on file visiter les carrières et un dernier site. On finira le séjour sur l'île par un brin de farniente et une petite trempette dans les eaux du Pacifique Sud. Vive la vie!



Après ce séjour bref et insolite sur l'une des îles les plus isolées du Pacifique on reprend l'avion (ouaiiiiiis) pour retourner à Santiago où une semaine de folie nous attend!

A très vite

Saraph

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